"If you fail to plan, you are planning to fail” B.Franklin.
Les occasions ne sont pas si nombreuses de rassembler le monde entier autour d’une cause commune. La planète se retrouve aujourd’hui autour d’une ambition qui n’est ni le progrès, ni la réduction des émissions. Il s’agit de survivre.
L’une des raisons de la crise actuelle est que la satisfaction immédiate et le résultat à court terme ont depuis longtemps éclipsé l’anticipation pour les générations futures et la création de valeur durable et responsable.
Ensemble on va plus loin mais seul on va plus vite. Et pour aller vite, le mode opératoire du monde est encore trop souvent le solo et le silo.
Il est souhaitable de planifier (comme le dit Benjamin) et de concevoir avec des groupes d’expertises transverses autour des grands sujets du monde des plans d’actions concrets.
Après la tempête, une fois les tentes remises en place, il sera temps d’explorer une nouvelle voie et rassembler des savoirs multiples non pas pour produire autant de solutions que de territoires mais plutôt une harmonie construite à plusieurs.
Au plan des nations mais aussi dans chaque entreprise car ce sont elles aussi qui façonnent notre monde.
La crise actuelle est celle de l’incapacité à coopérer et partager l’information pour l’exploiter ensemble au service d’une solution, d’une réalisation commune. Notre salut passera par la transversalité.
Espérons que rien ne sera plus comme avant. Réinventons notre futur par les interactions. Devenons des innovateurs sans frontières et développons notre capacité à nous organiser autrement avec l’intelligence collective.
Parmi les enjeux du jour d‘après, ceux de la RSE sont les plus cruciaux. Ces nouveaux modes d’organisation devront commencer par les questions environnementales et sociétales.
Le dirigeant le plus inspiré est celui qui donne à son organisation la capacité de prendre collectivement de meilleures décisions que celles qu’il aurait prises tout seul.
“You may say I’m a dreamer but I am not the only one” Imagine / John Lennon.1971