Un groupe de travail de l’EFQM, European Foundation for Quality Management, a analysé diverses études menées par l’ONU, The Hay Group, McKinsey et PWC pour produire fin 2020 une vision des méga tendances des prochaines années. Les étoiles pointent des enjeux RSE.
* Manager la diversité démographique et sociale
Essor de la technologie et du digital
* Autonomisation et entreprise libérée
* Demande accrue en compétences
* Economie du partage et de la confiance
* Raréfaction de la ressource
* Incertitude géopolitique et localisation
* Confrontation à des réglementations toujours plus exigeantes
* Environnement et changement climatique
Cette étude est une nouvelle confirmation que la RSE est devenue indispensable.
De plus en plus d’entreprises souhaitent définir une stratégie RSE mais, comme Anna Karina dans Pierrot le Fou, se demandent souvent que faire et comment faire.
Définir ses enjeux RSE et produire une feuille de route est un début, la (ré)invention de nouveaux processus responsables (presque tous les process sont impactés) est déterminante pour atteindre les objectifs.
La RSE reste encore trop souvent au niveau de la vision / mission et ne se déploie pas encore assez dans les opérations. C’est d’ailleurs un avis partagé lors du récent groupe de travail du groupe Convergence sur les « modèles économiques à impact ».
Mais qu’est-ce que je peux faire, j’sais pas quoi faire.
Et bien pour définir des solutions pertinentes et porteuses d’impact, plutôt que de s’appuyer sur les silos hiérarchiques, mieux vaut impliquer des communautés de pratiques où de multiples expertises coopèrent et miser sur l’innovation managériale
Par exemple pour adresser les impacts business de l’enjeu diversité, il serait souhaitable de constituer une communauté du domaine business « Ressources Humaines » pour concevoir les solutions dans les process impactés :
- améliorer le parcours collaborateur
- développer les compétences
- faire évoluer les carrières
- animer les relations sociales
La différence avec les approches habituelles est de confier ce sujet transverse de la diversité à une équipe elle aussi transverse et non seulement RH. Dans leurs rôles respectifs de responsable et de pilote le DG, le DRH seront secondés par des « équipiers » choisis parmi les ingénieurs commerciaux, les chefs d’ateliers, les magasiniers ou d’autres profils non RH. Bien sûr des profils RH seront également associés dans la communauté.
La RSE peut donc être l’occasion de développer une nouvelle forme d’intelligence collective, plus participative, plus inclusive, propulsée par l’engagement de parties prenantes devenues participantes.
Essayer ça change tout.